• On retient sa respiration :

    Approche des compétences et réduction des inégalités d'apprentissage entre élèves, de l'analyse des situations scolaires à la formation des enseignants, sous la direction de Jacqueline Beckers, Jacques Crinon et Germain Simon, éditions de Boeck, 2012

    Avantage de ce pavé de cogitations (pas tellement en pages, 248 seulement) : il s'agit de contributions sur différents sujets. La digestion peut donc se faire sur un temps long.

    Donc qu'ai je  digéré pour l'instant ?

    De l'introduction : que cette démarche peut être source d'inégalités car basée sur des tâches complexes et non sur des juxtapositions des savoir-faire ou être, des connaissances. Les élèves les plus fragiles sont souvent en difficulté face aux tâches complexes (le rôle de la pédagogie semble essentiel. Il semblerait que l'on ne propose pas assez de tâches complexes aux élèves fragiles et trop de tâches systématiques).

    De la première contribution (Rendre visibles les objets de savoir dans l'acquisition de compétences discursives) : du tuteur ou du tutoré qui progresse le plus ? Le tuteur car il mène une réflexion :"L'activité d'élaboration de critiques conduit à rendre plus conscient des intentions et des procédés, en verbalisant les conseils et remarques à destination des pairs [...] effet favorable de cette tâche intermédiaire sur la tâche finale de révision de leur propre texte."(étude d'ampleur conséquente avec des élèves de cycle 3. Des textes écrits, envoyés par mail à d'autres élèves pour relecture, lesquels renvoient leurs conseils pour l'amélioration du texte. Chacun pouvant être tuteur et/ou tutoré)

    Bon je continue à digérer le reste...

     


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  • Je viens de m'apercevoir que je vous avais à peine dit qui j'étais...

    Une tite vieille (50 ans) qui après avoir enseigné pendant un nombre certain d'années en milieu rural, classes à cours multiples (jusqu'à 4), et même dirlotte j'ai décidé de sauter le pas. J'aimais les classes à cours multiple, il y avait, pour les élèves en difficulté, mais en fait pour tous les élèves,  un trésor précieux : le temps.

    Et puis ... abracadabra il parait qu'un RPI avec 1 niveau par classe c'est beaucoup mieux... Pas pour moi, j'ai bien essayé mais non je n'ai pas réussi.

    Alors ma rencontre et collaboration avec un oiseau rare, une maîtresse E m'ont permis de prendre mon courage à deux mains et de sauter le pas.

    J'ai d'abord testé, j'ai donc fait fonction de maikresse E. Dans la furie de la valse des postes, le mien se trouvait menacé, car je ne possédais pas le sésame du CAPASH. Pas de formations prévues, vogue la galère du candidat libre. J'ai décroché le sésame et le poste est sauvé.

    Je ne suis donc pas une maikresse E idéale, mais bon je tente de faire du mieux que je peux !

    Mais voilà je ne suis peut-être pas arrivée là au bon moment, enfin j'espère que ça va évoluer positivement..

     

     


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  • Le troisième malentendu capital :

    "C’est lorsque le monde devient prévisible que les élèves peuvent devenir sensibles aux variations introduites par l’enseignant dans les situations didactiques. Toutes les maîtresses de maternelle savent que les élèves les plus fragiles écoutent bien mieux la lecture d’une histoire (et sont bien plus attentifs aux caractéristiques de la langue écrite) si cette histoire leur a été racontée auparavant."

    Voilà trois séances que je suis sur les mêmes mots (4 mots...) du 1er corpus du Train des mots avec des  CP.

    "Et bien ça n'avance pas vite !"

    Non ça n'avance pas vite, mais là ces mots qu'ils manipulent depuis 3 séances, maintenant ils  ils se les sont approprié. En terrain connu ils sont allégés et peuvent avancer plus loin que la reconnaissance photographique.

    C'est promis à la rentrée ils auront d'autres mots pour réinvestir, enfin j'espère.

     

     

     


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  • Ah Gédéon, une grande section qui faisait partie de mes petits "cobayes" du mémoire de CAPASH.

    Lors d'une phase de réflexion sur la tâche à effectuer il  avait énoncé : "Faut que tu lis ça. On va entendre toi. Comme ça on va mett' mieux." tout en faisant un geste de la main au niveau de sa tempe pour expliquer qu'il allait réfléchir.

    Six mois plus tard, il est en CP maintenant, je me trouve en observation dans sa classe. Il m'interpelle :

    "T'es là ? " et regard gourmand il me dit "Tu poses des questions de comment qu'on fait dans sa tête ?"

    Ce que je me suis empressée de faire bien sûr. Et lui de partir dans des explications sur sa démarche.

    Alors là grand sourire ! Gédéon tu n'as pas oublié ! En espérant que ta réflexion ne soit pas simplement liée à ma présence.

     

     


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  • Etes-vous prêts pour un  marathon...quelques heures à écouter Goigoux en grande forme ?

    Alors écoutez et regardez la conférence de Goigoux à Genève en mars 2008.Un grand moment !

    Vous n'avez pas le courage de tout regarder ? (c'est tellement passionnant que de toute façon vous plongerez dedans) :  la partie concernant la compréhension débute à 85 minutes 17 secondes.

    On y retrouve bien sûr Tibère le chat, Les deux grandes pierres, différents éléments que l'on aperçoit dans nombre de powerpoints sauf que là il y a le son !

    Goigoux soulève (on pourrait dire encore et encore mais il le faut) le problème du malentendu au sujet de la pédagogie de la compréhension à l'école, trop souvent limitée au questionnement. Puis il propose différent scénarios de l'exploitation de l'album Les deux grandes pierres, avec les différentes tâches indispensables à la compréhension (là je recopie des diapos) :

    - tâches de découverte : aider les élèves à comprendre, à construire une représentation cohérente du texte.

    - tâches de transposition : approfondir et éxercer la compréhension (reformuler, paraphraser, rappeler, mémoriser, résumer, synthétiser...)

    - tâches de transfert et d'évaluation : réinvestir les habiletés exercées (résolutions de problème, comme le propose Mireille Brigaudiot, choisir un résumé, détecter des erreurs...)

    - tâches décrochées : exercer des stratégies propres aux tâches scolaires (remise en ordre d'images)

    J'attends avec impatience la parution de CAPISCO.

     


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